Bientôt la parution !
L’éditeur m’a prévenue, environ trois semaines avant sa sortie le roman apparaîtra sur internet, sur les sites de ventes, decitre, fnac, amazon, etc. J’ai le plaisir en effet de le voir sur l’écran, avec sa couverture séduisante. Sortie annoncée le 9 juin.
Une épreuve m’attend, à laquelle je ne suis pas préparée : rencontrer les commerciaux qui proposeront mon roman dans les librairies de France et de Navarre… Il s’agit pour moi d’argumenter, de leur prouver que ce livre est remarquable pour telle et telle et telle raison. Je me retrouve assise au haut bout d’une immense table ovale, autour de laquelle sont assis hommes et femmes plutôt jeunes et plutôt rigolards. Ma chance, je ne connais pas le trac, et j’aime parler en public. J’arrive même à les faire rire. Ils me font préciser quelques points. L’exercice aura duré un quart d’heure.
L’éditeur qui aurait dû m’accompagner n’était pas disponible. Il ne veut pas que je me fasse d’illusions : le premier roman d’une inconnue, c’est difficile à placer, les libraires souvent n’en veulent pas, alors qu’ils ont la possibilité de le renvoyer plus tard.
L’éditeur est aussi diffuseur et distributeur pour l’Ile-de-France. Bientôt il me téléphone, les cartons sont arrivés de chez l’imprimeur ! Je peux venir voir ! Les livres sont bien beaux… Je pense aussitôt à faire envoyer des services de presse à mes quatre premiers lecteurs, ceux qui m’ont permis d’améliorer le manuscrit. Plus tard je songerai à d’autres envois, mais comme je n’ai de relations dans aucun media cela n’ira pas loin (les journalistes reçoivent plusieurs livres par jour, ils ne commentent que ceux qui leur sont recommandés par un ami ou un collègue… à qui ils renvoient ensuite l’ascenseur).