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Lire à la loupe
13 juillet 2011

Un Salon du livre, premier contact avec le public.

Par une amie écrivaine publiée chez un petit éditeur, j’ai appris que le Salon des Editeurs Indépendants se tiendra le dernier week-end de mai, au lycée Henri IV. Je vais voir l’organisatrice du Salon, une libraire du quartier latin. Je me renseigne : oui, mon éditeur peut encore s’inscrire. Je cours chez lui, je lui en parle. Il manque d’enthousiasme : tous ces salons, dit-il, ça ne sert à rien, vous vendrez au mieux 5 bouquins, vous serez déçue. Puis il se ravise : je vais le faire pour vous, c’est votre premier roman, il faut vous faire connaître, ce sera une expérience. Cependant il ne sera guère disponible le samedi, le dimanche non plus (repas de fête des mères…), donc pendant deux jours je serai souvent seule derrière sa table avec deux de ses auteurs (dont l’un ne pourra rester que 2 heures).

Rien ne me décourage. Le samedi matin l’éditeur arrive sur les lieux avec trois cartons de livres : 23 auteurs représentés, mon roman perdu au milieu des autres.

Les visiteurs circulent, regardent, s’arrêtent (pas toujours), prennent un livre en main (parfois) et je fais ce que je peux pour diriger leur attention vers mon roman. L’autre auteur présent fait de même avec les siens. C’est un auteur chevronné qui a la générosité de souligner l’intérêt de « ce premier roman qui… et que… », et grâce à lui on me parle, on m’écoute.

Les deux journées passent vite. Quand l’éditeur revient la table s’est dégarnie, il semble content. Surpris aussi : j’ai vendu non pas 5, mais 11 livres.

J’ai tiré de cette expérience une leçon intéressante : c’est très difficile de vendre ses livres quand personne n’a entendu parler de vous. Si, pourtant : un visiteur voit mon nom sur la couverture : « Etes-vous parente de Nicolas Lunven ?  - Oui ». Et le voilà lancé à me raconter les exploits de mon petit-cousin (courses en solitaire du Figaro et nombreuses autres courses de voile) dont il suit avec passion le parcours. Mon roman, c’est le cadet de ses soucis. Il est vrai que je n’y parle pas de voile.  Ce monsieur s’éloigne sans avoir jeté un second regard sur la couverture.

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Commentaires
R
Hello l'auteur...ou l'auteure...ou l'auteuse...ou l'auteresse... après tout, toutes ces orthographes peuvent se justifier !..<br /> Bravo pour ces ventes ! je reviens de 15 jours de vacances à Petit-Palais ! et me voici à Anglet avec un temps pourri...mais davantage de temps pour lire les blogs des autres, et donc le tien ! à bientôt !
M
coucou Paule <br /> je découvre ton blog... C'est intéressant que tu mettes en ligne ces expériences liées à la publication et au fait de faire vivre ton livre !!<br /> bel été à toi <br /> MJ
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